D/ La violence
D/ p.162-163 : la violence de l'expropriation
Denis Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville (1772)
texte écho : Lionel Jospin, Préambule de l'Accord de Nouméa (1998)
élèves :Marlène
L'auteur de ce texte est Denis Diderot, c'est un écrivain emblématique du siècle des Lumières.Il est reconnu pour une oeuvre majeure et collective du XVIII ème sicècle. Il est également auteur de nombreux romans, critiques et essais littéraires, dont l'objet essentiel est de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde, où c'est moins Dieu que les sentiments naturels et la raison de l'homme qui est en sont le centre.
Les mots clés de ce texte sont: libre, homme, Tahiti, violence, lumières, colonisation, coutumes
Le premier texte est un extrait du Supplément au Voyage de Bougainville, de Diderot. Dans cet extrait, le tahitien est le porte parole des tous les tahitiens car il s'exprime avec le pronom personnel "nous" et parle au français en le tutoyant, le français de métropole à pu être choqué car dans l'Hexagone, la coutume est de dire vous aux personnes que l'on ne connaît pas. Le tahitien ne dénonce pas le débarquement des métropolitains en elle même, il dénonce le but de ce débarquement . Si les français avaient débarqué sans rien leur dire et qu'ils avaient vécu comme eux alors tout ce serait bien passé. Mais ça ne s'est pas passé comme cela car les métropolitains ont voulu que les normes, les valeurs et les principes hexagonaux soient les mêmes dans les îles. Le tahitien parle aussi du rapport de force entre les français et eux. Les français n'ont pas de mal à prendre le pouvoir car ils sont beaucoup plus fort que les tahitiens. Le tahitien a raison de dire que si eux débarquaient en France en disant qu'ils faut prendre les coutumes et les traditions de leurs îles, les gens les regarderaient comme des fous et cela se finirait sans doute dans un bain de sang. Il complète en disant que sur l'île tous les habitants mènent une vie stable, qu'ils n'ont pas besoin de grand-choses pour vivre "Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possèdons." : (sobriété ≠ désir de toujours plus) Ils refusent de se plier aux normes hexagonales car les tahitiens respectent les français, et ils veulent que les français fassent de même : exigence de réciprocité (< égalité).
De plus, il y a une ponctuation très expressive dans le texte : ton animé, vivant… polémique
L'auteur de ce texte est Lionel Jospin, c'est le premier ministre sous Jacques Chirac. C'est un ancien élève, diplomé de Science Po et de l'ENA, il mène une carrière dans la diplomatie. Il contribu à la mise en place de la semaine à 35 h et des emplois-jeunes. Il est candidat aux élections présidentielles de 2002, il est battu au premier tour des élections, devancé par Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Il appelle à un "front républicain" droite pour ne pas que l'extrème droite soit au pouvoir. Il annonce alors son retrait de la vie politique et demissionnde de sa fonction de chef du gouvernement.
Les mots clés du texte sont: période coloniale, kanak, violence, reconnaissance des torts, indépendance, principes, identité, souveraineté
Le second texte est le Préambule de l'Accord de Nouméa, de Lionel Jospin. Cet accord a été signé le 5 mai 1998. Ce dernier est un des textes fondateurs de la politique de décolonisation de l'Etat français. En plus du premier ministre français, de nombreux représentants de partis politiques indépendantistes et non-indépendantistes de la Nouvelle-Calédonie.
Dans ce préambule, Lionel Jospin reconnaît l'horreur de la colonisation mais il dit également que cela n'a pas apporté que des choses négatives: "Le moment est venu de reconnaître les ombres de la période coloniale, même si elle ne fut pas dépouvue de lumière.
Il parle des Kanak : c'est une population qui vivait sur place et qui a eté largement décimé par les colons. Il parle ensuite longuement des biens, des valeurs, de la culture qui a été "nié ou pillé". Il s'exprime après que les kanak ont voulu se révolter une fois de plus. Mais ce qui gêne le plus l'Etat français et Lionel Jospin lui même ce sont les principes d'égalité, de liberté et de fraternité, les principes fondamentaux des valeurs françaises qui ont été transgressés par la France elle-même. Il parle même d'atteinte à la dignité des kanak par les colons français. Pendant tout le temps ou la Nouvelle Calédonie a été colonisée, les kanak n'ont pas pu disposer d'eux mêmes.
Mon personnage s'appelle Billy, il évolu au sein d'un dialogue fictif entre un colon et un tahitien, qui se dit porte parole de tous les tahitien.
Denis Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville (1772)
texte écho : Lionel Jospin, Préambule de l'Accord de Nouméa (1998)
élèves :Marlène
L'auteur de ce texte est Denis Diderot, c'est un écrivain emblématique du siècle des Lumières.Il est reconnu pour une oeuvre majeure et collective du XVIII ème sicècle. Il est également auteur de nombreux romans, critiques et essais littéraires, dont l'objet essentiel est de définir la véritable nature de l'homme et sa place dans le monde, où c'est moins Dieu que les sentiments naturels et la raison de l'homme qui est en sont le centre.
Les mots clés de ce texte sont: libre, homme, Tahiti, violence, lumières, colonisation, coutumes
Le premier texte est un extrait du Supplément au Voyage de Bougainville, de Diderot. Dans cet extrait, le tahitien est le porte parole des tous les tahitiens car il s'exprime avec le pronom personnel "nous" et parle au français en le tutoyant, le français de métropole à pu être choqué car dans l'Hexagone, la coutume est de dire vous aux personnes que l'on ne connaît pas. Le tahitien ne dénonce pas le débarquement des métropolitains en elle même, il dénonce le but de ce débarquement . Si les français avaient débarqué sans rien leur dire et qu'ils avaient vécu comme eux alors tout ce serait bien passé. Mais ça ne s'est pas passé comme cela car les métropolitains ont voulu que les normes, les valeurs et les principes hexagonaux soient les mêmes dans les îles. Le tahitien parle aussi du rapport de force entre les français et eux. Les français n'ont pas de mal à prendre le pouvoir car ils sont beaucoup plus fort que les tahitiens. Le tahitien a raison de dire que si eux débarquaient en France en disant qu'ils faut prendre les coutumes et les traditions de leurs îles, les gens les regarderaient comme des fous et cela se finirait sans doute dans un bain de sang. Il complète en disant que sur l'île tous les habitants mènent une vie stable, qu'ils n'ont pas besoin de grand-choses pour vivre "Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possèdons." : (sobriété ≠ désir de toujours plus) Ils refusent de se plier aux normes hexagonales car les tahitiens respectent les français, et ils veulent que les français fassent de même : exigence de réciprocité (< égalité).
De plus, il y a une ponctuation très expressive dans le texte : ton animé, vivant… polémique
L'auteur de ce texte est Lionel Jospin, c'est le premier ministre sous Jacques Chirac. C'est un ancien élève, diplomé de Science Po et de l'ENA, il mène une carrière dans la diplomatie. Il contribu à la mise en place de la semaine à 35 h et des emplois-jeunes. Il est candidat aux élections présidentielles de 2002, il est battu au premier tour des élections, devancé par Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Il appelle à un "front républicain" droite pour ne pas que l'extrème droite soit au pouvoir. Il annonce alors son retrait de la vie politique et demissionnde de sa fonction de chef du gouvernement.
Les mots clés du texte sont: période coloniale, kanak, violence, reconnaissance des torts, indépendance, principes, identité, souveraineté
Le second texte est le Préambule de l'Accord de Nouméa, de Lionel Jospin. Cet accord a été signé le 5 mai 1998. Ce dernier est un des textes fondateurs de la politique de décolonisation de l'Etat français. En plus du premier ministre français, de nombreux représentants de partis politiques indépendantistes et non-indépendantistes de la Nouvelle-Calédonie.
Dans ce préambule, Lionel Jospin reconnaît l'horreur de la colonisation mais il dit également que cela n'a pas apporté que des choses négatives: "Le moment est venu de reconnaître les ombres de la période coloniale, même si elle ne fut pas dépouvue de lumière.
Il parle des Kanak : c'est une population qui vivait sur place et qui a eté largement décimé par les colons. Il parle ensuite longuement des biens, des valeurs, de la culture qui a été "nié ou pillé". Il s'exprime après que les kanak ont voulu se révolter une fois de plus. Mais ce qui gêne le plus l'Etat français et Lionel Jospin lui même ce sont les principes d'égalité, de liberté et de fraternité, les principes fondamentaux des valeurs françaises qui ont été transgressés par la France elle-même. Il parle même d'atteinte à la dignité des kanak par les colons français. Pendant tout le temps ou la Nouvelle Calédonie a été colonisée, les kanak n'ont pas pu disposer d'eux mêmes.
Mon personnage s'appelle Billy, il évolu au sein d'un dialogue fictif entre un colon et un tahitien, qui se dit porte parole de tous les tahitien.
- Billy se demande ce qu'il fait là, un rêve? Il ne connaît pas ces personnes, il ne connaît pas son environnement, il ne connaît rien. Il ne sait absolument pas où il se trouve, enfin il pense qu'il est sur une île paradisiaque car il y a l'océan autour de lui et que la couleur et température de l'eau lui semble idéale.
- Après avoir fait un rapide tour des lieux, comme en espèce de lévitation, il ne peut pas poser ses 2 pieds par terre. Il s'intérresse à la conversation qu'il entend, il ne saisi pas tous ce qu'il semble être l'autochtone dit car il ne parle pas très bien français mais à voir l'expression de son visage, on sent de la colère. L'homme en face de lui ne réagit guère. Il n'a pas l'air d'être très concerné par ce que lui dit l'autochtone, il le laisse parler sans jamais rien dire.
- Billy parle mais personne ne l'entend, alors il crie mais il se rend compte que cela ne sert à rien car on ne peut ni le voir, ni l'entendre. Billy comprend enfin qu'il se trouve à Tahiti. L'homme tahicien reproche au colon blanc d'être venu troubler l'équilibre qu'ils avaient bâti entre eux. Le tahicien continu en disant qu'ils avaient tous ce qu'il fallait, qu'ils n'avaient pas besoin de quelqu'un pour leur dire quoi faire, comment s'habiller ou donner un avis sur l'éducation des enfants. Billy se trouve au XVIII ème siècle, il est heureux car il sait que la fissure est là, il sait que c'est à cette période que le monde change, que les idées changent grâce à des penseurs, des philosophes...
- Tout autour de Billy, le monde devient flou à présent. Tout s'éloigne comme si .... comme si.... il était aspiré par quelque chose de très puissant. C'est à ce moment là qu'il se réveille. A coté de lui la lumière est allumée, il à dans ses mains un livre de Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville. Tout ça n'était qu'un rêve...
Créé par AGATHE ADDED RIVALS | Dernière contribution le 08 juin 2020 à 19:33