<p><span style="color: #000000; font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff; float: none;">Pour la premi&#232;re fois, la direction de l&#8217;&#233;valuation, de la prospective et de la performance (DEPP) a mis en place un dispositif d&#8217;&#233;valuation permettant de mesurer le niveau des acquis d&#8217;&#233;l&#232;ves en situation de handicap. Les &#233;l&#232;ves pr&#233;sentant des troubles intellectuels ou cognitifs (TIC) sont plus souvent en difficult&#233;, m&#234;me si plus d&#8217;un tiers d&#8217;entre eux atteint le niveau attendu &#224; leur &#226;ge. Parmi ceux atteints de troubles physiques, les &#233;l&#232;ves d&#233;ficients visuels pr&#233;sentent les meilleures performances.<br />Le niveau de scolarisation est en coh&#233;rence avec le niveau constat&#233; de l&#8217;&#233;l&#232;ve. Les performances varient selon l&#8217;origine sociale, notamment parmi les &#233;l&#232;ves pr&#233;sentant des troubles physiques. Enfin, hormis en calcul, les &#233;carts entre sexes sont peu marqu&#233;s.<br /><br /></span></p><a href='http://www.education.gouv.fr/cid138430/premiere-evaluation-des-acquis-des-eleves-en-situation-de-handicap.html'><img src='http://cache.media.education.gouv.fr/image/2018/38/8/NI-remontee_990388.76.jpg'></a>

<p>Chaque Note d'information fait le point sur l'un des aspects du syst&#232;me &#233;ducatif fran&#231;ais. Elle actualise les donn&#233;es statistiques disponibles et donne l'essentiel des derni&#232;res exploitations d&#8217;enqu&#234;tes ou d&#8217;&#233;tudes.</p><a href='http://www.education.gouv.fr/cid138216/liste-thematique-des-notes-d-information-annee-2018.html'><img src='http://cache.media.education.gouv.fr/image/2018/38/8/NI-remontee_990388.76.jpg'></a>

<p>En 2018, 94 % des lyc&#233;ens d&#233;clarent se sentir bien dans leur &#233;tablissement. Ce taux est stable depuis 2011, quelle que soit la population interrog&#233;e (lyc&#233;ens ou coll&#233;giens). Toutefois, l&#8217;indice de climat scolaire conna&#238;t une l&#233;g&#232;re baisse qui est en partie due &#224; une opinion un peu moins favorable pour les filles. Le recul des opinions positives se constate pour les questions relatives &#224; la s&#233;curit&#233; &#224; l&#8217;ext&#233;rieur du lyc&#233;e. La nature des violences subies n&#8217;a pas chang&#233; : les vols de fournitures, les mises &#224; l&#8217;&#233;cart et les surnoms d&#233;sagr&#233;ables sont toujours les atteintes les plus cit&#233;es. De fa&#231;on globale, le pourcentage d&#8217;&#233;l&#232;ves d&#233;clarant une multivictimation allant de mod&#233;r&#233;e &#224; forte reste stable depuis 2015 (de l&#8217;ordre de 5 %).<br />La forte multivictimation touche plus souvent les &#233;l&#232;ves de lyc&#233;es professionnels mais autant les filles que les gar&#231;ons.</p><a href='http://www.education.gouv.fr/cid66113/resultats-de-l-enquete-de-climat-scolaire-et-victimation-aupres-des-lyceens-pour-l-annee-scolaire-2017-2018.html'><img src='http://cache.media.education.gouv.fr/image/2018/38/8/NI-remontee_990388.76.jpg'></a>

<p>Au cours de l&#8217;ann&#233;e scolaire 2017-2018, les chefs d&#8217;&#233;tablissement du second degr&#233; public ont d&#233;clar&#233; en moyenne 13,4 incidents pour 1 000 &#233;l&#232;ves. Environ un &#233;tablissement sur cinq ne signale aucun acte grave. Une telle situation est plus fr&#233;quente dans les coll&#232;ges et dans les lyc&#233;es g&#233;n&#233;raux et technologiques. De m&#234;me, les &#233;tablissements de petite taille sont relativement &#233;pargn&#233;s.<br />La violence scolaire se manifeste principalement par des atteintes aux personnes. Ces incidents correspondent surtout &#224; des violences verbales et atteignent autant le personnel que les &#233;l&#232;ves.<br />Deux incidents graves sur trois se produisent au coll&#232;ge. Les auteurs de ces incidents sont plus souvent &#226;g&#233;s de 14 ans, comparativement &#224; l&#8217;ensemble des coll&#233;giens.<br />Au coll&#232;ge, plus les actes graves sont commis &#224; un &#226;ge avanc&#233;, plus ils correspondent &#224; de la violence verbale envers les personnels, et plus ils sont sanctionn&#233;s, par une exclusion ou un conseil de discipline par exemple.<br />Au lyc&#233;e, les incidents graves sont commis par des auteurs plut&#244;t jeunes, en comparaison de l&#8217;&#226;ge moyen des lyc&#233;ens.</p><a href='http://www.education.gouv.fr/cid96624/resultats-de-l-enquete-sivis-2017-2018.html'><img src='http://cache.media.education.gouv.fr/image/2018/38/8/NI-remontee_990388.76.jpg'></a>

<p>Le nombre moyen d&#8217;&#233;l&#232;ves par classe enti&#232;re (appel&#233;e aussi division) ne renseigne que partiellement sur les conditions r&#233;elles d&#8217;accueil dans le second degr&#233; car plusieurs enseignements sont assur&#233;s en groupe. Ces enseignements en groupe repr&#233;sentent plus d&#8217;une heure sur cinq pour les formations en coll&#232;ge et plus d&#8217;une heure sur deux pour les formations g&#233;n&#233;rales et technologiques en lyc&#233;e. Aussi, le calcul du nombre moyen d&#8217;&#233;l&#232;ves par structure, appel&#233; indicateur E/S, qui prend en compte les diff&#233;rences de taille de ces structures permet d&#8217;obtenir le nombre moyen d&#8217;&#233;l&#232;ves dont un professeur a la charge pendant une heure de cours. Il est tr&#232;s variable selon la formation suivie, environ 29 &#233;l&#232;ves en classes pr&#233;paratoires aux grandes &#233;coles (CPGE), pr&#232;s de 24 &#233;l&#232;ves en formation g&#233;n&#233;rale et technologique en lyc&#233;e et au coll&#232;ge, autour de 16 &#233;l&#232;ves en formation professionnelle au lyc&#233;e et 12 &#233;l&#232;ves en Segpa &#224; la rentr&#233;e 2017. Pour les formations dans les coll&#232;ges situ&#233;s en &#233;ducation prioritaire, l&#8217;indicateur E/S vaut 21 &#233;l&#232;ves en moyenne ce qui est sensiblement &#233;quivalent aux coll&#232;ges situ&#233;s dans des communes isol&#233;es. A contrario, le E/S relatif aux formations dans les coll&#232;ges situ&#233;s dans une commune appartenant &#224; un grand p&#244;le urbain ou &#224; la p&#233;riph&#233;rie d&#8217;un grand p&#244;le urbain est proche des 24 &#233;l&#232;ves. Dans les coll&#232;ges dont l&#8217;effectif est sup&#233;rieur &#224; 900 &#233;l&#232;ves, le nombre d&#8217;&#233;l&#232;ves par structure atteint 25,6.</p><a href='http://www.education.gouv.fr/cid137034/les-effectifs-d-eleves-a-chaque-heure-de-cours-dans-le-second-degre-en-2017.html'><img src='http://cache.media.education.gouv.fr/image/2018/38/8/NI-remontee_990388.76.jpg'></a>

La Conférence nationale du handicap (CNH) d’avril 2023 a annoncé douze mesures pour améliorer la scolarité des enfants en situation de handicap. Le rapport, après avoir fait le constat de réelles avancées de l’école inclusive, met en exergue de nouveaux enjeux.<br /><br />

Après une progression régulière jusqu’à la fin des années 2000, la proportion de femmes dans les études de mathématiques, physique-chimie, informatique et sciences de l’ingénieur (dites STEM) plafonne à un faible niveau depuis une dizaine d’années. Le rapport formule des propositions visant à faire progresser significativement la part de filles dans les études scientifiques et dans les métiers qui en découlent.

Cet état des lieux de la gouvernance et du déploiement des systèmes d’information de gestion au sein des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) aborde la question de la mutualisation de leur développement et de leur mise en œuvre.

L’évaluation de contrôle continu des élèves dans les enseignements de spécialité du cycle terminal de la voie générale porte des enjeux multiples qu’il est délicat de concilier. Le rapport montre que l’évaluation des élèves en physique-chimie pourrait mieux remplir son rôle de régulation des apprentissages par une évolution des pratiques.

L'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) évalue, contrôle et conseille dans les domaines de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, de la jeunesse, des sports et des bibliothèques. Proximité, qualité et collégialité ont guidé en 2023-2024 les actions des 256 inspecteurs généraux que comptait le service fin août 2024, engagés sans faille au service du bien public.