Journal culturel

Les romans de la sélection Prix Jeune Mousquetaires 2013

Par MARIELLE AGOSTINI, publié le mardi 4 février 2014 20:05 - Mis à jour le mardi 4 février 2014 20:05

Concours Jeunes Mousquetaires

Emma
FORNEROD

BECKER Andréas, L'effrayable :
L'effrayable est un genre de livre que je n'avais jamais lu auparavant. Il a une écriture qui est un mélange d'argot, qui met fin à l'arbitraire de l'orthographe de la langue française. Des suffixes qui coulent comme de la poix dans nos gorges, de mot qui font mal , des mots nouveaux, mais qui gardent le même sens de ceux qui le compose. Personnellement, j'ai trouvé que l'auteur a fait fort ; C'est la première fois de mon existence que je lis un tel roman. Durant toute la lecture, j'ai eu envie de rendre à mes intestins leur liberté; mais cependant il y avait toujours ce sentiment tenace qui m'obligeait à finir ce livre pour enfin finir cette horrible histoire. Attention, je ne dis pas horrible dans le sens d'un livre d'épouvante, mais plus dans le sens du dégout. Voilà, ce livre est un vrai égout où l'on est enfermé et qu'il faut tant bien que mal parcourir dans son intégralité pour enfin respire l'air libre.

Nous pouvons établir un lien avec Thérèse Desqueyroux de Mauriac.
En effet , de ce que j'ai compris, le narrateur est « devenu » comme cela car ses parents et grands-parents ont eu des rapports avec la folie des hommes. Le narrateur, est vu au début comme un monstre, mais au final, on comprend qu'il n'est que la victime impuissante des séquelles de la folie. Comme avec le personnage de Thérèse Desqueyroux, nous avons deux parties . Un monstre, et l'autre, victime.


FIVES Carole, Que nos vie aient l'air d'un film parfait :
Que nos vies aient l'air d'un film parfait. Ce serait parfait, en effet mais cet ouvrage ressemble plus à une dénonciation de l'abandon des enfants par leurs parentes lors d'un divorce. Je n'ai pas pus me retrouver dans le personnage . Je destine plus ce livre à des enfants ayant subit cette dure séparation. Mais pour ceux qui n'ont pas eu à traverser ce genre d'épreuve, ce livre nous paraît trop impersonnel.

Nous pouvons établir un lien avec Thérèse Desqueyroux de Mauriac.
Ici, nous avons un personnage qui a un statut de victime. Ensuite , avec son isolation, nous avons un point commun supplèmentaire avec Thérèse Desqueyroux.


DESOMBRE Vincent,Maudite soit-elle :
Un bon petit policier, très bien écrit, fluide . On rentre la tête la première et on ressort avec plein d'émotion. Mais trop banal pour moi.

Nous pouvons établir un lien avec Thérèse Desqueyroux de Mauriac.
Ici aussi , le personnage principal est une victime des actions commises par les hommes indirectement.


VIÉ Caroline, Brioche :
Est-ce un aveu ?

Nous pouvons établir un lien avec Thérèse Desqueyroux de Mauriac.
Nous avons un personnage qui , comme Thérèse , est aveuglé par une force qui la dépasse (folie) . Une sorte de fatalité .


ROUILLÉ Nicolas, Le Samovar :
Superbe, touchant, enivrant. Un mode de vie inconnu pour moi, des personnages incroyablement humains et touchant, et un vrai bataille menée. J'ai presque envié de rentrer dans un squat et d'y retrouver tous ces personnes .

Nous pouvons établir un lien avec Thérèse Desqueyroux de Mauriac.
Je ne vois pas de liens apparents avec Thérèse Desqueyroux de Mauriac. A part , peut être , le fait que le personnage principal est confronté à la justice , tout comme Thérèse.
 

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