Journal culturel

critique des romans du prix Jeune Mousquetaire

Par MARIELLE AGOSTINI, publié le mardi 4 février 2014 20:06 - Mis à jour le mardi 4 février 2014 20:06

Concours Jeunes Mousquetaires -2013-

 

Par Odessa Bergeon

 

BRIOCHE, de Caroline VIÉ.

 

Ce livre à été très intéressant, mais un peu « bizarre » étant donné que l'on entre dans les pensées du personnage, de la critique de cinéma...on voit sa folie qui évolue tout au long de l'œuvre. Mais on adopte aussi un regard extérieur, comme les autres personnes qui la juge; elle est enviée, ce qui se comprend (on aimerait bien être à sa place aussi), mais paradoxalement, elle s'ennuie. On voit à quel point le monde du cinéma et des stars est très « fermé », mais on à quand même, avec cette folie une part de vérité, puisque de nombreuses stars réelles sont citées, dans l'œuvre. On à cette envie, également, de savoir qui est le « tu », durant toute la lecture. On peut voir, avec le kidnapping, jusqu'où monte la folie du personnage, et les effets qui apparaissent : elle se rend compte que dans sa passion, dans les choses qu'elle fait , elle le fait mourir; cela entraine une prise de conscience, sur les actes qu'elle commets, c'est cela qui est intéressant, parce-qu'à l'inverse des films/ romans policier, tout est vu, ici, du point de vue de celui qui entreprend l'action. Ses actions paraissent donc plus ou moins justifiées.

Le rapport avec Thérèse Desqueyroux de François Mauriac dans cette œuvre est que le personnage et victime de sa folie, ce qui l'isole progressivement des autres. Sa passion pour une seule personne la rend « dépendante »; elle combine donc à travers cette force qui la dépasse, un aspect de victime (elle est aliénée en qq sorte) ce qui la rapproche de Thérèse qui est une victime également, mais, ces victime s'entêtent, s'obstinent que ce soit dans les idées ou les arguments. Par conséquent, on peut voir que le lien s'établit entre ces deux œuvres.

 

QUE NOS VIES AIENT L'AIR D'UN FILM PARFAIT, de Carole FIVES.

 

J'ai trouvé ce livre émouvant, étant donné qu'il s'agit d'une rupture familiale, mais d'un autre côté, j'ai eu du mal à l'apprécier complètement, et ressentir l'histoire, vu que la situation ne me concerne pas...je me suis donc moins impliqué dans cette lecture. Cependant, l'histoire m'a beaucoup touchée, puisque c'est une lettre de la sœur au frère, ( et que cet amour fraternel, n'est pas du tout présent chez moi ! ) ce qui à un côté émouvant, encore une fois, et que cette séparation est très longue.

On peut ressentir à la fois de la tristesse et de la compassion pour les individus puisqu'il s'agit apparemment d'une autobiographie, ce qui donne cet aspect vivant, et réel pendant la lecture. On voit donc bien, ici, encore une fois, une des facette du divorce, et le « fameux » problème de la garde des enfants dans les couples, ce qui est le problème principal en général dans ce genre de cas. Les enfants, sont d'habitude très proches dans ces moments là, ils se réconfortent; or ici, ce n'est pas  le cas puisqu'ils ont été séparés pendants assez longtemps : ce qui explique les remords de la grande sœur pour son frère dans ce roman.

Tout comme dans Thérèse Desqueyroux de François Mauriac, le personnage, (ou la personne étant donné que c'est une sorte d'autobiographie dans le roman de Carole Vié) ce retrouve seul(e), isolé(e) par les autres. Elle est victime car elle se retrouve séparée de son frère, et fini par perdre ses repères; mais elle est aussi seule, car personne ne cherche à comprendre ce qu'elle ressent. Le lien s'établit donc avec le côté victime et solitude du personnage principale, auquel nous pouvons parfois nous identifier, mais pour les personnes n'étant pas dans cette situation, cela reste difficile; par contre, on peut ressentir de la compassion pour la narratrice et c'est précisément sur ce point que le roman est plaisant et nous donne envie de continuer.

 

 

 

 

 

MAUDITE SOIT-ELLE, de Vincent DESOMBRE.

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, il est très prenant. Mais aussi inquiétant, avec beaucoup d'enquêtes personnelles, et de recherches tout au long de l'histoire. Déjà au début quand elle réalise et qu'elle reconnait l'homme âgé, et qu'elle se remémore une scène passée, cela donne un aspect inquiétant, et une envie de connaitre le secret familial. L'enquête nous tiens en haleine, au fur et à mesure, avec les informations que l'on apprend, avec en plus, ce « soulagement » final, lorsqu'elle retrouve son vrai père, et tout ce qui va avec... Dans ce genre de roman, on peut voir, que les évènements passés sont souvent liés, et que les secrets peuvent en cacher d'autres. Cette lecture, nous invite, à chercher en même temps que Nathalie, la vérité, et de découvrir l'envers du décor, qui parfois est « assez » surprenant ! On voit notamment les « coulisses » du journalisme, quand elle parle entre autre, de ses sources, et qu'un des hommes, reprend le terme « Barbarie » en disant que cela ferait un bon titre : ça fait partie des choses étonnantes, puisqu'on parle quand même de quelque chose de barbare, et que le journaliste ne voit dans ce mot, qu'un titre « choc ». Ce que j'ai appréciée aussi, c'est le fait qu'il est beaucoup d'effets réels pendant toute l'œuvre, comme par exemple, le sentiment de connaître les personnages ( on connait leurs passés, leurs mentalités...), mais aussi le fait qu'il y est des références réelles, d'après guerre, malgré le fait que ce soit un roman, avec deux affaires en particulier (Finlay et Lecoz); cela rend la lecture encore plus intéressante.

Alors ici, comme dans Thérèse Desqueyroux de Mauriac, le personnage de la victime est encore présent; cet aspect de victime est d'autant plus présent avec le terme « maudite », qui laisse sous entendre une histoire plutôt étrange. Le côté solitude est peut être à mettre en rapport avec les membres de sa famille, elle ne retrouvera son vrai père que plus tard, et sa mère n'est plus là... On à donc ces deux idées qui sont encore présentes, avec plus ou moins de similitudes, c'est pourquoi ce romans se rapproche de Thérèse Desqueyroux.

 

Livres pour le concours Jeune Mousquetaire.

 Sarah Turon

 

Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives:

            J'ai beaucoup aimé ce livre, d'ailleurs c'est celui que j'ai préféré sur tous ceux proposé. Si j'ai autant apprécié ce livre c'est en partie grâce aux monologues intérieurs fréquent de la grande sœur auxquels nous avions accès avec l'aide du point de vue intérieur. On voyait souvent l'histoire à travers les yeux de cette fille, à travers ses pensées. Elle pense à son petit frère, à le protéger et je me suis en quelque sorte identifié à elle car j'ai une petite sœur et je comprends qu'elle veuille protéger son petit frère.

            Il y a certains points en communs avec Thérèse Desqueyroux, comme les monologues intérieurs et la protection de Thérèse envers Anne comparable à la protection fraternelle dans Que nos vies aient l'air d'un film parfait.

 

L'Effrayable d'Andreas Beker:

              Ce livre a été le plus dur à lire pour moi à cause des fautes d'orthographe, des verbes … Mais une fois que j'ai réussi à me focaliser sur l'histoire j'ai trouvé ça très intéressant et j'ai beaucoup aimé ce livre, son histoire.

 

Le Samovar de Nicolas Rouillé:

               Ce livre m'a plu, même si le nombre de personnage est important et qu'il est parfois compliqué de comprendre qui est qui. Le combat mené par le personnage principal pour sauver le samovar est très intéressant car on sait ce qu'il ressent et pense.

               On peut le mettre en relation avec Thérèse Desqueyroux car on a accès aux pensées et sentiments du personnage à l'aide du point de vue interne

 

Brioche de Caroline Vié:

                Je n'ai pas vraiment aimé ce livre car au début du livre c'est très répétitif, on est un peu perdu. A la fin, il y a trop d’évenements  d'un coup, trop d'actions. A mon goût elles sont mal réparties tout au long du livre.

                On a accès à son point de vue comme dans Thérèse Desqueyroux

 

Français

 

Maudite soit elle :

Margaux et Lili : nous avons beaucoup aimé ce livre car le mystère est présent tout au long du livre, les personnages ne sont pas explécitement décrits, et, il y avait des faits divers.

 

Margaux : c'était un livre très intéressant.

Lili : je trouve aussi, j'ai beaucoup aimé l'histoire car elle est tirée d'une histoire vraie.

Margaux : oui, ça a été beaucoup d'émotions de lire ce livre, j'ai même pleuré à la fin.

Lili : j'ai beaucoup aimé le fait qu'elle veuille découvrir ce qui s'est passé pendant son enfance qui a été perturbée par le suicide de sa mère.

Margaux : le fait qu'on comprenne pourquoi elle a fait ça est surprenant, on prend part à l'histoire et on se met dans la peau du personnage.

Lili : moi aussi je me suis mise dans la peau du personnage, je l'ai trouvée très intéressante et complexe à la fois.

Margaux : ce livre m'a tellement intéressé que je l'ai lu en trois jours.

Lili : oui, moi aussi, il m'arrivait certains soirs de lire beaucoup de chapitres sans voir le temps passer.

Margaux : c'est exactement ce qui m'est arrivé !

Lili : d'un autre côté je trouve qu'il n'y a pas vraiment de lien avec Thérèse Desqueyroux.

Margaux : moi, je trouve qu'implicitement, oui ! Car, Nathalie est une victime par le décès de sa mère qui s'est suicidée, et une coupable contre son gré, car c'est à cause d'elle que sa s'est suicidée.

Lili : ah, oui, c'est vrai, très bonne analyse !

Margaux : je te remercie !

Lili : le vocabulaire était assez simple à comprendre à l'inverse de Thérèse Desqueyroux.

Margaux : oui même si les deux histoires étaient remplies de mystère.

Lili : pour une fois que nous avons apprécié le même livre !

Margaux : oui, en effet !

 

Critique des livres du prix des Mousquetaires

 

 

LEGRIS

Elise

Première L

Brioche

 

J'ai bien aimé ce livre, je l'ai trouvé assez rapide a lire avec une belle écriture. Cependant, ce livre m'a plongée dans une sorte de psychose, j'avais peur du personnage principal et de ce que me dévoilerais le livre peu à peu. J'ai aimé la description de « l'âme soeur » du personnage, cela m'a conduite à une sorte d'investigation personnelle pour arriver à mettre un nom sur la description, cela m'as rendue plus à l'aise.

 

Le personnage de Caroline Vié est atteinte de psychose commme Thérèse mais à un degré plus affolant, j'ai beaucoup moins senti la psychose et la folie chez Thérèse.

 

Que nos vies aient l'air d'un film parfait

 

Je n'ai pas trop aimé cet ouvrage j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire de ce drame familial. J'ai été touchée par la vision des enfants et le ressenti des personnages. J'ai eu le sentiment de vivre cette séparation d'être au cœur de cette famille, cela m'as aidée à terminer le livre.

 

Cette histoire fait écho à celle de la famille des Desqueyroux avec cependant un enjeu beaucoup important, il ne s'agit pas là de mort mais de divorce.

 

Le Samovar

 

J'ai adoré cet ouvrage, il sort complètement du lot à mes yeux, c'est le récit d'une liberté retrouvée et j'ai en quelque sorte vécu cette liberté par procuration grâce au personnage principal. Je n'ai pas réussi à détourner les yeux du livre pendant toute une journée. Je trouve cependant qu'une seule lecture de ce roman est utile, j'ai connu des personnalités, des lieux et des atmosphères différentes grâce à ce livre mais la première impression me semble la bonne et je préfère la garder plutôt que de me « refaire » un avis qui pourrait être différent.

 

J'ai retrouvé en le héros du roman l'envie de liberté de Thérèse, envie qui, d'ailleurs et vécue.

 

L'Effrayable

 

Je n'ai pas du tout apprécié ce livre, je trouve qu'il constitue un parfait massacre de la langue française. Pour moi, le lire a été une vraie torture je n'ai pas réussi a le lire en entier. J'ai trouvé l'atmosphère tout à fait glauque et les mots utilisés « effrayables » pour le coup. Je m'en suis beaucoup voulue de ne pas avoir réussi à le lire mais je me suis consolée en me disant que je ne voterais sûrement pas pour cet ouvrage.

 

Les similitudes avec l'histoire de Thérèse sont présentes mais très peu marquées, Thérèse subit le traumatisme du mariage, de la culpabilité. Le rapport à la famille est présent mais de façon très négative.

 

Myia Aronson

Critique de deux livres du Prix du Jeune Mousquetaire :

 

  • Que nos vies aient l’air d’un film parfait

 

J’ai beaucoup apprécié ce roman et la façon dont il a été écrit. On entre dans la vie des personnages, ou personnes puisqu’on pourrait penser que c’est un roman autobiographique tellement les faits racontés semblent personnels et réellement vécus par la narratrice. A chaque « chapitre » c’est un autre personnage qui parle et qui fait part de ses ressentis ce qui est très intéressant : on découvre les pensées de chacun dans une famille dans laquelle la communication n’est pas souvent présente, même inexistante. Ce roman se lit facilement malgré le sujet assez pesant du divorce et des conséquences encourus pour le petit frère et la sœur. On a envie de continuer à lire et je l’ai d’ailleurs fini en quelques jours. Même si je n’ai pas pu m’identifier au sujet puisque mes parents ne sont pas divorcés j’ai quand même pu apprendre de plus près ce que peuvent subir ces enfants et j’ai trouvé cela intéressant.

 

  • L’Effrayable 

 

J’ai eu moins d’affinités avec ce roman. C'est un livre très dur car l’auteur emploie des mots violents,et parle d'un sujet tabou qui est le viol, ce qui nous plonge dans un monde sombre ainsi qu’inconnu car il a un style très original : des mots inventés et rallongés. Cela m’a rendu la lecture assez difficile et longue pour décrypter chaque mot et comprendre les phrases. Malgré cette difficulté c’est une vrai prouesse littéraire, Andréas Becker a su créer un style unique. Je trouve que ce style s’accorde avec l’histoire, sans elle serait moins prenante. Ce que j’ai compris entre autres de l’histoire c’est que le personnage s’est inventé un monde, son illusion pour fuir une réalité douloureuse, sa réalité mais aussi celle du monde entier.

Moreau

Pierre

                              Critique des cinq livres

 

  • Le Samovar:

    Le Samovar est l'histoire d'un jeune garçon voulant s'échapper de sa situation, de sa vie tracée. Il rencontre alors des gens qui vivent en squat et adopte peu à    peu leur mode de vie pour devenir l'un d'eux.

    Dans ce livre, le thème abordé est très intéressant d'autant plus qu'il est d'actualité. Ce thème est d'ailleurs bien exploité car le scénario est captivant et fait réfléchir sur les squat et leur légitimité. Dans cette histoire on peut s'identifier au personnage car il a notre âge et semble banal. Ce roman est accessible étant donné que le style est « propre ».

    On peut, dans ce récit, établir une analogie avec Thérèse Desqueyroux car le personnage cherche à échapper à un destin tracé.

   

Pour ma part, j'ai trouvé ce livre très bien de par son scénario et son thème qui sont très intéressants.

 

  • Que nos vies aient l'air d'un film parfait:

     Ce livre raconte un divorce dans une famille de quatre personnes. On peut observer les points de vue des parents et de l'aînée qui est d'ailleurs le personnage principal. Cette fille nous raconte l'histoire de ce divorce.

     Ici, le principal intérêt n'est pas le scénario mais plutôt la retranscription des émotions et de la situation des personnages. Ici aussi le style est accessible et le thème est particulièrement prenant.

    J'ai bien apprécié ce livre car le sujet m'a intéressé et, surtout, parce que  l'auteur arrive à retranscrire les émotions des personnages.

          

  • Brioche:

     Brioche est l'histoire d'une femme qui est tombée amoureuse d'une star naissante. Cette femme, qui est le personnage principal est une journaliste chargée de faire des interviews.

     Contrairement aux deux précédents livres, le style est ici plus singulier car il traduit la folie progressive de cette femme. Le thème est assez bien et le scénario est parfois dur à suivre même si c'est cela qui apporte au roman sont originalité.

    Ici, l'analogie avec Thérèse Desqueyroux est très forte. En effet, le personnage ne sait plus quelle est sa place et coure désespérément après l'amour. Le personnage est également assez ambigu et cherche à s 'échapper.

 

 

  • Maudite soit-elle:

      « Maudite soit-elle » raconte l'enquête d'une femme qui veut découvrir pourquoi sa mère s'est suicidé .

     Dans ce récit le style est soigné et l'intrigue est accrocheuse. Malheureusement, ce roman est quelque peu banal et peu avoir du mal à se distinguer d'autres thrillers plus brillamment écrits. Il aurait mérité d'être étoffé.

      Je n'ai pas beaucoup apprécié ce roman car il est somme toute un peu trop banal.

 

  • L'éffrayable:

      Cette histoire raconte comment le personnage principal du livre en est arrivé à avoir une maladie mentale. Ainsi il raconte l'histoire des ses ancêtres proches et la sienne.

       Ici, le style est bien trop exagéré. En effet, le style est tellement poussé que parfois on n'arrive même plus à comprendre le scénario. On a également beaucoup de mal à arriver à cerner le personnage  principal. Mais, en revanche, le thème abordé, celui de la folie, est intéressant mais il est malheureusement mal traité . En effet, la folie n'est pas continue mais ponctuelle et elle garde une cohérence pour le personnage . Il aurait été mieux de voir la folie s'accentuer au fil du roman, au moins pour poser les bases, histoire de s'y retrouver.

        Je n'ai pas beaucoup aimer ce livre car il est très dur à lire, et le fait qu'il faille beaucoup se concentrer pour arriver à comprendre le sens des phrases nous « sort » toujours du livre et nous ramène à la réalité: nous sommes en train de lire un livre.

 

LILI DEDIEU

L'EFFRAYABLE

 

Je n'ai malheureusement pas pu terminer ce livre car je n'ai pas réussi à entrer complètement dans l'histoire. Le fait que le narrateur et donc le personnage principal soit atteint de schizophrénie qu'il ait une double personnalité m'a beaucoup dérangé et m'a empêché de m'intéresser complètement à l'histoire. L'invention de certains mots aussi. Pourtant l'histoire de départ avait l'air intéressante, mais ces diverses raisons m'ont empêcher de finir le livre. Ce livre m'a peu à peu presque « déranger » car on parle de folie, le dédoublement du narrateur m'a « perturbé ».

 

QUE NOS VIES AIENT L'AIR D'UN FILM PARFAIT

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui parle d'un sujet sensible qui peut toucher beaucoup de familles. Le fait que plusieurs personnes donnent son point de vue sur un même sujet avec des avis complètement différents. Une famille est touchée par le divorce, le cadet de la famille a du mal à en parler. La sœur devient jalouse de son frère qui a une relation privilégiée avec son père. Ce que j'ai bien aimé c'est le fait que plusieurs sentiments surviennent, qui n'étaient jamais apparus avant, et on se rend compte à quel point un divorce peut bouleverser une famille. Le langage est familier à certains moments ce qui nous permet de nous rapprocher des personnages, ça rend le livre «léger », mais à l'inverse, certains propos sont assez durs, comme le fait que les parents échangent leurs enfants sur les bords d'autoroute. La mère devient folle. J'ai bien aimé le fait de connaître l'avenir de chaque personne après un divorce, ce qu'elles ressentent, et les choses qui surviennent après. C'est un de mes livres préférés.

 

Points communs avec Thérèse, comme Thérèse, les enfants se retrouvent seuls, démunis, ils ne savent plus quoi faire depuis l'annonce du divorce de leurs parents, ils sont « ballottés », doivent comploter contre leurs propres parents pour obtenir des informations. Mais ils essaient de vivre malgré tout, comme le fait Thérèse, qui y arrive à la fin du livre, lorsqu'elle quitte son mari.

 

 

LE SAMOVAR

 

J'ai trouvé ce livre très intéressant,déjà, le sujet m'a plu. On ne parle pratiquement jamais des squatteurs dans les livres. Mais on voit peu à peu que les squatteurs forment une communauté, c'est ce qui m'a plu et touché, car ils s'aident. Tristan est perdu, mais il est aidé par ces squatteurs, on découvre leurs activités et les problèmes qu'ils peuvent avoir la police. Ce livre est presque éducatif, car on apprend des choses sur ces gens qui vivent en autarcie. Les personnages deviennent attachants, c'est ce qui m'a plu. Me permettre de m'attacher à des personnages dont je n'aurais peut-être jamais eu l'occasion de connaître la vie.

Margaux PORTAU


Le Samovar, Nicolas Rouillé.

J'ai trouvé ce roman très intéressant. Il suit les aventures de Tristan, un jeune étudiant qui va passer quelques temps de sa vie dans un squat. Ce roman raconte ce qui s'y passe de façon très réaliste, de façon à ce que nous puissions nous mettre à la place des personnes ou du moins ressentir des émotions, surtout lorsque les habitants du squat risquent d'être expulsés, ou que certains risquent d'être renvoyés dans leur pays. Ce roman est écrit avec du langage familier ce qui permet encore une fois de nous identifier. Un roman assez facile à lire mais intéressant.


L'effrayable, Andréas Becker.

Je n'ai pas du tout aimé ce roman, je n'ai même pas réussi à le terminer. L'auteur a choisit d'écrire ce roman dans un contexte d'écriture assez lourd à lire, en modifiant les mots, les verbes, tout;  et c'est pour celà que je n'ai pas réussi à le lire. Je ne conseillerais pas ce livre même si l'histoire dans le fond a l'air très intéressante. Cependant, la façon d'écrire, selon moi, gâche tout l'interêt du roman.


Que nos vies aient l'air d'un film parfait, Caroles Fives.

J'ai trouvé ce roman très facile à lire mais néanmoins assez intéressant aussi. Ce livre traite de l'amour entre un frère et une soeur dont les parents se sont divorcer quand ces derniers étaient encore enfant. Ils vont alors être séparés et baladés entre les deux parents. Le frère (le plus petit) vit très mal cette séparation mais n'en parle pas; la mère finit par devenir folle. J'ai trouvé ce roman très réaliste, ce qui m'a permit de m'identifier aux personnages mais aussi de compatir, car l'interêt du livre est important: il décrit la façon dont le divorce affecte non seulement les parents mais également et surtout les enfants.


Brioche, Carole Vié.

Brioche est un roman écrit par Carole Vié. C'est l'histoire d'une critique de cinéma qui tombe amoureuse d'un acteur pas très connu après avoir effectuée quelques interviews avec lui et qui va finir par le kidnapper (car il n'avait jamais répondu à ses appels, messages pour aller boire un café et que plus tard, elle a vu une photo de lui et d'une autre femme autour d'un café).
Son amour tourne au passionnel, elle est très amoureuse de lui mais nous ne savons pas qu'elle l'a kidnappé avant la fin du roman. Nous avons une alternance entre le passé de son enfance et son présent, je pense que son enfance n'a pas été source de bonheur pour elle. On peut aussi remarquer qu'elle n'aime pas beaucoup la vie, en effet elle évoque beaucoup au suicide (tentatives) et à la mort.
Elle utilise la deuxième personne du singulier, certes elle ne parle pas au lecteur mais à la personne qu'elle aime, cependant grâce au "tu", elle implique le lecteur qui se sent concerné.
Nous avons, tout au long du texte l'éloge du "tu", ce livre est en fait écrit pour la personne qu'elle aime et pour tout lui expliquer, pourquoi elle a fait ça.
On dirait qu'elle se fiche complètement de sa famille, elle associe toujours son mari avec son fils et les affûte de surnom (mark&spencer par exemple) et jamais par leur vrai prénom.
J'ai trouvé une ressemblance avec le roman Therese Desquayroux, c'est une victime ( elle est complétement folle, elle a perdu la tête, elle finit même par le brûler alors qu'elle l'aime ) et aussi coupable ( elle le kidnappe, elle  tue des gens: la vieille sous le métro ). D'un autre côté, elle parle de passion, elle se trouve des excuses, elle dit que ça peut être à cause de son père , elle parle également de diable a la fin.

 

Alexia RIBO

RIBO Alexia

P-L

                                     

                        Critique des 5 romans  du prix jeune mousquetaire

 

A] VIE Caroline , Brioche , (éditeur JC Lattès)

 

La narratrice Caroline Vié est journaliste dans un magazine consacré au cinéma , une vie comme tout le monde , mariée , ayant un fils , elle possède une  vie morne et triste , jusqu'au jour où  lors d'une interview avec un acteur elle tombe sous le charme de celui-ci . Dès que j'ai commencé à lire le roman , le titre ma paru étonnant car je ne voyait pas de rapport logique avec une « Brioche » , mais une brioche est  une pâtisserie que l'on déguste , ici on peut le mettre en lien entre la dégustation d'un amour pour une célébrité et une critique de cinéma  à rendre pour le travail , Caroline Vié abuse de ce petit pain par gourmandise .

Je n'ai pas trop aimé se roman , car c'est à la fois un journal intime de la jeune femme ,  elle ne cite jamais la célébrité  , se qui éveille notre curiosité , mais en vain .On ne sait pas trop à qui est destiné le roman ,  le point positif beaucoup d'anecdotes avec ses interview réalisés avec des célébrités , (Bratt Pitt , Robert Pattison )  , des auteurs réels qui nous rapproche un peu de la femme , de cette envie d'être à sa place . L'ambiance du livre est assez étrange ,  mais avec beaucoup de petites touches d'humours  bien mis en valeur .  Elle met très bien en scène son métier de journaliste auprès de grandes stars internationales et on peut donc voir qu'elles avec du beau monde ,  qu'elle n'a pas une petite place dans la société , et que chaque célébrité derrière les projecteurs est en réalité une personne comme nous .

 

  Extrait du livre : 1-« Il paraît que tu n’es pas très beau. Tout le monde me le dit et c’est sans doute un fait. Je le vois. Je le sais. Tu transpires un peu. Et j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi mal fagoté. Quand tu marches, tu te dandines. Tes jambes sont arquées. Ta silhouette est un peu voûtée comme si ta tête était trop grosse, trop lourde pour le reste de ton corps. Tu as largement dix kilos de trop. J’ai bien vu tout ça. Mieux que personne. Mais j’aime chacun de tes défauts. Comme je suis seule à les chérir, tes faiblesses n’appartiennent qu’à moi. Et puis, un jour, j’ai appris que tu étais marié. C’est là que j’aurais dû poser les armes, mais je ne l’ai pas fait parce qu’on ne change pas les rayures d’un zèbre. »

 

2- « C'est sans doute à force d'avoir une existence de carte postale que j'ai fini timbrée. »

 

On peut mettre Brioche en relation avec Thérèse Desqueyroux de François Mauriac , car Caroline Vié  mène une vie  monotone et peu joyeux tout comme Thérèse , toutes les deux retrace le parcours qui l'a amené à accomplir leur acte ,

Pour Thérèse  : Tuer son mari ; et pour Caroline : Le tromper de façon indirecte .

Dans le premier extrait ( 1- ) ,  cela ma fait penser à la description du père de Thérèse Desqueyroux  dans la Lecture analytique N°1  ,   car on retrouve une description péjoratives à l'aide de périphrases «  jambes arquées » , «  corps vouté »,  la description des 2 jeunes femmes est faite de façon interne  , cela constitue une distance , ici la distance de Caroline et de son amant où celle-ci apprend la triste vérité  sur l'homme qu'elle aime ( il est déjà marié ) , et Thérèse la vérité sur son jugement  , qui l'éloigne de son père.

 

Extrait 2- : Ici à mettre avec l'état moral de Thérèse lorsque son mari est sur le point de la quittée à cause de la tentative d'assassinat de celle -ci , elle se laissera aller et sera dans un désespoir profond .  Dans cet extrait c'est similaire , Caroline va devenir «  folle » pour un amour perdu .

 

B] ROUILLE Nicolas , Le Samovar (édition moisson rouge -alvik)

 

j'ai trouvé se roman , très intéressant car il traite d'un sujet que nous entendons presque jamais parlé : les squatters ;  au fils de la lecture il ma donné une autre image de ses personnes là , car pour moi c'était des délinquants , limite des SDF , qui fumaient toute la journée , certes c'est pas une image correcte , mais c'était le fond de ma pensée. Le personnage principal se nomme Tristan , il a 23 ans , et fait des études .Il tombe par hasard , sur se lieu insolite où la description nous donne l'impression d'un lieu abandonné . En réalité , c'est une cohabitation de plusieurs jeunes en marge de la société .  Ce qui est fascinant c'est que cela nous fait penser à « une petite tribu des temps moderne » , car ils sont indépendants de la société , de l'économie , de la politique ; de plus , ils sont autonome : Recueil d'eau potable , tri et  récupération de toute sorte d'objets insolite ,  culture de fruits et légumes . Il y a même des réunions  de groupe pour faire un bilan de la semaine ou bien du mois .

L'intrigation durant la lecture est présente , notamment dû à la question : Comment des gens ainsi , peuvent vivre en dehors de la société , sans qu'on s'en aperçoive ?

Ces personnes la vive en dehors des règles du système , ils revendiquent les contraintes ,et veulent leur liberté  avec dignité . Ce qui est touchant , c'est que ses personnes la , sont victimes des policiers , victimes des violences  causées ou faites à autrui ,  on peut rattacher le langage extrêmement familier  limite vulgaire qui renforce cette idée de familiarité de connu , on s'attache à ses «  gars-là » , tout au long de l'œuvre . La narration ne ressemble pas à un roman mais à un magazine . La morale du livre , c'est que on peut vivre en  parfaite autarcie , avec de l'amour.

Roman très agréable à lire.

 

 

C]FIVES Carole , Que nos vies est l'air d'un film parfait (édition le passage)

 

 Celui m'a plu mais mon avis reste un peu partagé ,  car c'est un sujet qui ma touché : le traumatisme causé dans la famille , c'est-à dire le divorce .

L'élément déclencheur est le divorce , vers le début du livre  où les deux parents leur annonce qu'ils vont divorcer de façon calme et posé «  Papa , maman vont se séparés »  où le père en avait ras le bol de la mère qui avait des problèmes psychologiques  , ce livre décrit les dommages importants causés sur des enfants . 

Carole Fives créait  trois personnages singuliers , auquel on peut se rattacher à eux  . Elle  montrera l'histoire d'une grande sœur qui vit avec le sentiment d'avoir trahi son frère , et celui ne comprend pas qu'aux fils des années , qu'elle ressasse le passé c'est à dire leur adolescence .  Ce qui m'a plu , c'est que la narratrice a réussi avec brio à nous transmettre les sensations , les sentiments ressenti par ses enfants : l'incompréhension ,  les week-end chez la mère au bord du suicide , la semaine chez le père.  La narration est fluide , et on peut  retrouvées des œuvres des années 80 , et même des petites choses qui nous rapproche de celle -ci .

 

 Citations:

 1-« On donnera le change pendant le vacances de Noël, on leur montrera à tous que merci, ça va très bien, la vie continue. Mais c'est nous-mêmes que nous essaierons de persuader. On passe encore Noël ensemble après tout, qu'est-ce qui a changé depuis l'an dernier? Nous sommes là, en face de vous, les mêmes cousins et vous allez voir que que nous n'avons rien perdu de notre sens de la répartie. Croyez-vous que nous allons nous étaler devant vous comme deux flaques? Ne vous inquiétez pas, nous avons déjà appris à nous protéger. Ne vous inquiétez pas, nous avons déjà appris à nous taire. »

 

On peut le mettre en lien  , avec Thérèse Desqueyroux , on peut le voir  grâce au verbe « persuader » qui nous rappelle que toute les deux ne sont pas des monstres mais belle et bien des victimes ; Thérèse Victime de sa folie et Caroline Fivès victime du divorce . Toutes les deux se fondent un masque , dans laquelle elles se renferment ,  et se protège de la population  : Thérèse se protège des gens qui lui font du mal : notamment  par le regard .  Ici la jeune femme se protège de la famille , des regards exercés sur celle -ci . Elles installent toutes deux un portrait idéal .

 

D] DESOMBRE Vincent , Maudite soit-elle ; ( éditon Scrinéo)

 

 

 L'héroïne est Nathalie , un soir lorsqu'elle regarde la télévision en juin 1986 , les informations traitent sur un sujet : la mort d'un vieillard assassiné sauvagement  .

Mais se vieillard , est l'homme qui quelques années auparavant elle avait discuté avec pour se renseigner sur le suicide de sa mère. La couverture nous montre une jeune fille au regard froid , image vieillit  ,   comme un passé enfouit qui  perdure .

Ce qui est très bien , c'est que l'héroïne se replonge dans le temps de la  seconde guerre Mondiale , où se mêle le point de vue de plusieurs personnages  au fils des époques ; les scènes sont bien décrites , et la narration nous permet d'être dans une intrigue , une énigme à résoudre. Réel plaisir à la lecture .

Le livre est rédigé de tel sorte à se que l'on suive correctement le fils de l'histoire .

On a l'impression d'être dans un roman policier , mais ici retraçant l'histoire déchirante d'une famille d'après Guerre .

 

 

 Des points communs se font apparaître avec Thérèse Desqueyroux ,  notamment  lorsque Thérèse recherche la vérité sur son passé , comme Nathalie .  Une série d'oppositions  entre le passé ( ex : de l'enfance de Thérèse ) et le présent .  Ce passé  a mené à un personnage  ambiguë et sensible : un être .  Nathalie est poursuivie par un psychopathe qui élimine une à une les personnes dont elle a croisé la route , et  Thérèse est une victime des gens qu'elle croise aussi , ils leur veulent tous du mal .

 

E] BECKER Andréas , L'effrayable , (éditeur la différence)

 

L'œuvre est très complexe à lire , se qui renforce l'idée de folie du personnage  qui est fou et enfermé dans une cellule , je ne peux pas dire que j'ai aimé, car la narration ma rendu le livre complexe à la lecture , donc je ne l'ai pas achevé complètement .  Le livre est long  où l'ennui se mêle à notre désespoir : Va – t'on le finir à temps de le lire ?  Hélas non . 

 

 

SABATHÉ                                                                                                                                       PL

Zoé                                                                                                                          

Critique des livres du prix mousquetaire.

 

 

 

 

 

 

MAUDITE SOIT-ELLE, Vincent Desombre.

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai trouvé l'intrigue assez intéressante. Il donne envie de savoir l'histoire du personnage principal, on réfléchit avec elle aux possibilités qu'il y aurait. On cherche les liens entre les différents indices qu'elle trouve. J'ai bien aimé le fait qu'il y ait ces flash-back pour expliquer l'histoire. J'ai peut-être été un peu déçue par la fin, je ne m'attendais pas à un mort, et que ça soit lui encore moins. Et la « résolution de l'intrigue » elle même était également différente de ce que j'imaginais... Mais cela dit, c'est tout de même celui que j'ai préféré lire.

 

 

LE SAMOVAR, Nicolas Rouillé.

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, on y découvre réellement un univers. L'utilisation du point de vue interne fait que l'on s'identifie vraiment au personnage. De plus les squats étaient également un milieu inconnu pour moi que j'ai apprécié découvrir en même temps que lui. Il nous faisait vivre les événement en même temps que lui, avec les même questionnements, doutes, incompréhensions, émotions... J'ai trouvé ce récit vraiment vivant et intéressant. J'ai seulement, encore une fois, été déçue par la fin. Je ne m'attendais peut-être pas à quelque chose de « triste », j'aurais sûrement préféré un « happy end », mais ça n'aurait peut-être pas réellement collé avec l'esprit du livre...

 

 

QUE NOS VIES AIENT L'AIR D'UN FILM PARFAIT, Carole Fives

 

J'ai beaucoup aimé ce livre par les différents points de vue, en  particulier celui de la jeune fille. Le fait d'être dans la peau des parents d'abord, de voir et comparer leur différents points de vue sur le divorce est très intéressant. Il permet de nous faire notre propre idée, plus objective, de ce qui s'est passé dans cette famille. Ensuite, le point de vue de l'enfant est quelque chose de, comme on le voit plus ou moins dans le récit, mis de côté, il est donc intéressant de voir ce que pense la petite fille de tout cela. Pour finir, j'ai bien aimé la lettre finale du frère, avec son point de vue détaché sur la situation, qui raconte ce qu'il est en train de faire plutôt que son passé qui dit avoir oublié et souhaite laisser de côté pour aller de l'avant. Cela montre bien que même au sein des enfants, un divorce est quelque chose de difficile mais n'est jamais perçu de la même manière.

 

 

BRIOCHE,  Caroline Vié

 

J'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. D'un côté, j'ai trouvé l'histoire plutôt intéressante, prenante. Le fait que le point de vue interne soit utilisé renforce l'intérêt que l'on porte à l'héroïne ; on sait ce qu'elle ressent, comment elle vit la situation, pourquoi elle réagit de telle ou telle manière. Cela fait que l'on s'attache au personnage. Mais, paradoxalement, j'ai trouvé que la première partie était un eu longue pour peu d'action, une fois que l'on a compris qui est le personnage et ce qu'elle souhaite.

 

On pourrait rapprocher l'héroïne de Brioche à celle de Thérèse Desqueyroux par leur complexité. Ce sont deux femmes monstres et victimes à la fois. Elles ont toutes les deux commis un crime, que ce soit l'enlèvement ou l'empoisonnement d'un homme. Tout le long des deux romans elles parlent à la première personne et se remémorent des événements passés pour expliquer pourquoi elles ont commis cela, elles approuvent, détaillent le crime, mais cherchent à l'expliquer et donc se déculpabiliser.

 

 

L'EFFRAYABLE, Andreas Becker.

 

J'ai plutôt bien aimé ce livre. Le style est assez spécial, c'est quelque chose d'inattendu. Cela point peut représenter un point positif pour le livre. Mais j'ai tout de même eu du mal à m'habituer à ces tournures spéciales des phrases et des mots. A cause de cela, j'ai eu du mal à comprendre réellement le sens des phrases et donc de l'histoire au début du livre. J'ai donc trouvé difficile « d'entrer » dans le livre. Mais au fur et à mesure on comprend l'histoire et je l'ai trouvé plutôt intéressante.

 

Il pourrait y avoir un lien entre le personnage de ce livre et celui de Thérèse Desqueyroux dans le fait qu'ils sont tous les deux très complexes. Thérèse est partagée entre deux personnalités : celle qu'elle pense réellement être, et celle qu'elle doit présenter au monde. Cette double personnalité est le principe de la schizophrénie dont est atteint le personnage de l'EFFRAYABLE.

 

Critique des romans par Margot Lebrun et Lisa Dupérier

Le Samovar: Nicolas Rouillé

 

 

Margot: Lisa, qu'as-tu pensé du Samovar?

Lisa:  Le sujet est plutôt intéressant, on voit comment quelqu'un arrive à s'intégrer dans un groupe, la solidarité dont font preuve les personnages est intéressante. Mais ce n'est pas un livre je relirai je pense. Et toi?

Margot: J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, c'était un peu long à démarrer et j'ai même faillit décrocher, mais au final je l'ai trouvé très intéressant, l'histoire est originale et les événements font que ce n'est pas du tout ennuyeux.

Lisa: Je suis d'accord avec toi c'est assez long à démarrer, cependant même si les faits sont intéressants, je trouve que que le roman en lui-même est un peu ennuyeux.

 

Analogie avec Thérèse: dans Le Samovar, on peut voir la façon dont le personnage principal s'intègre à un groupe, bien qu'au départ, certains étaient hostiles à son arrivée. Dans Thérèse Desqueyroux, le personnage principal, lui, n'arrive pas à s'intégrer à un groupe, à une société, ce sont donc deux schémas différents d'une adaptation.

 

Que nos vies aient l'air d'un film parfait

 

Lisa: C'est le livre que j'ai trouvé le plus intéressant, car le fait d'avoir la possibilité de voir différents points de vue au sujet d'un divorce rend le livre plus vivant, dynamique. Et toi?

Margot: Je suis d'accord avec toi, en plus on se rend compte à quel point les avis peuvent être différents à propos d'un même sujet, et le fait que l'on s'en rende surtout compte à la fin ne rend ce livre que plus intéressant.

Lisa: Oui c'est vrai, en plus c'est un livre assez moderne, dans lequel beaucoup de gens peuvent se reconnaître. De plus, le langage est assez familier.

 

L'Effrayable

 

  Aucune de nous deux n'a réussi à s'intéresser à ce livre, ou même à comprendre l'histoire. En effet, nous trouvons que l'histoire est déjà en elle-même compliquée, avec des jeux de double personnalité, et le fait que l'auteur ait en plus inventer des mots ne fait que compliquer ce roman, c'est pourquoi nous ne pouvons pas en faire une critique. En revanche, nous ne trouvons pas ce livre complètement inintéressant, l'histoire de départ était originale et sûrement passionnante mais malheureusement nous n'avons pas réussi à entrer dans l'histoire.

 

Lola Cabannes 1ère L

 

Critiques des cinq livres :

 

 «Est-ce que ces romans ont un rapport avec le personnage de Thérèse Desqueyroux?»                        

 

Maudite soit-elle :

Nathalie, le personnage principal de ce roman, a bien un rapport avec Thérèse Desqueyroux selon moi. Elle est dérangée dans sa vie en général, comme dans sa vie familiale avec Cloé sa fille et Paul, son ancien mari. C'est une victime, car tout ce qu'il lui arrive dans ce roman, les horreurs qu'elle vit comme celles qu'elle entent, ne devraient pas lui arriver dans la mesure ou elle n'a jamais fait quoi que ce soit de réellement mal, mais comme le dit si bien le titre cette femme est vraiment maudite. Le thème de la piété est également beaucoup -voir même énormément- évoqué dans ce roman-ci (St-Martin particulièrement).

 

 

L'effrayable :

 

Le point commun possible serait peut-être avec le fait que le personnage principal soit dérangé mentalement. Qu'il soit comme Thérèse, un monstre oui, mais sans le vouloir et sans s'en rendre vraiment compte.

 

Le Samovar :

 

Ce roman lui n'a pas de points communs particuliers avec le personnage de Thérèse Desqueyroux.

 

Brioche :

 

Les points communs possibles entre ce roman et le personnage de Thérèse Desqueyroux sont également le fait de la présence d'un monstre dans le personnage principal. Elle veut kidnapper cette star qu'elle aime par dessus tout au monde, ce qui est mal, mais en revanche elle l'aime vraiment et est victime de son amour ce qui pourrait donc la placer en tant que victime, aussi bien que Thérèse Desqueyroux.

 

Que nos vies aient l'air d'un film parfait :

 

Ce roman selon moi n'a pas un vrai rapport avec le personnage de Thérèse Desqueyroux. En revanche, je retrouve dans ce roman comme la même évocation d'une souillure ; pour Thérèse le mariage avec Bernard et pour les deux frère et sœur la séparation, le divorce de leurs parents.

 

 

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